keikogi, zori, obi et hakama
Le keikogi (Prononcez « Kèï Ko Gui ») est le vêtement que l’on porte lors de l’entraînement. Par erreur, les occidentaux le nomment « kimono », ce qui représente tout autre chose au Japon. Keiko veut dire entrainement » ou « l’exercice » ; gi veut dire « vêtement ».
Il est composé d’une veste, d’un pantalon de coton blanc et d’une ceinture blanche.
Evitez, si possible, les vestes qui essaient de se démarquer par un design ou des couleurs très vives comme Adidas a pu le proposer avec les couleurs de la France sur les épaulettes du vêtement.
Un keikogi blanc de judo est généralement bien adapté à la pratique de l’Aïkido.
Les femmes portent en plus un maillot de corps sous leur veste et certaines marques japonaises proposent même un petit lacet pour éviter que la veste ne s’ouvre sur la poitrine.
Vous prendrez soin, lorsque vous passerez la veste, de toujours rabattre le revers gauche sur le revers droit (pour indication : la marque inscrite sur le bas du revers gauche du keikogi doit être visible quand la veste est nouée). En effet, au Japon, seuls les morts sont vêtus à l’envers, alors le revers droit couvre le gauche.
Quand l’aïkidoka se déplace en dehors du tatami (tapis d’entrainement), il doit se chausser de zori (communément appelées « tong » en France).
Après quelques années de pratique (2 ou 3 ans après le début de la pratique), quand l’enseignant constate que le pratiquant est engagé sérieusement sur la voie de l’art, l’élève peut porter le hakama, vêtement traditionnel porté par la caste des samouraï.
Pour l’Aïkido, le hakama doit être choisi noir ou de couleur indigo. Classiquement il est en coton, mais aujourd’hui il peut être proposé dans des textiles synthétiques qui sont d’un entretien plus facile et conservent mieux les plis.
Quand il est porté, le hakama doit atteindre la malléole externe de la cheville. Plus long il peut être gênant, trop court il laisse voir le pantalon du keikogi.
Lors de l’essayage il faut prévoir que le hakama doit monter un peu plus haut sur le ventre pour pouvoir passer au-dessus de l’obi.
En effet lorsque l’on porte le hakama, il est préférable de remplacer la ceinture blanche par un obi en coton plus large et plus long qu’une simple ceinture ( 3,5 m de longueur en moyenne et entre 6 et 8 cm de largeur).
A la fin de la pratique, le hakama doit être plié avec beaucoup d’attention pour ne pas perdre les plis d’origine. Votre enseignant ou l’un de vos sempaï (élèves plus anciens) vous montrera les différentes étapes du pliage de ce vêtement.
TABLEAU INDICATIF DES TAILLES DE HAKAMA JAPONAIS